On trouvera ici une étude sur la manière dont l’Empire romain a laissé sa marque en Orient, dans des zones souvent considérées en marge, Palmyre, Édesse et les villes de l’Euphrate. Il s’agissait peut-être plus d’hellénisation que de romanisation, et, surtout, les traditions locales jouaient un grand rôle, ce qui est particulièrement frappant à Palmyre. Doura- Eur opos, Zeugma ou Édesse sont profondément imprégnées de civilisations hellénique (Zeugma) et surtout sémitique (Édesse), malgré le poids de l’armée romaine et de la « civilisation impériale ». La présence d’élites cultivées ne doit pas dissimuler que la majeure partie de la population restait étrangère même à la culture hellénique, si ce n’est dans ses relations sans doute épisodiques avec l’administration romaine.